La mélancolie de kangourou

Voici un roman de Laure Manel que je n'avais pas encore pris le temps de lire, je l'ai donc enfin sorti de ma pal.

Commencé le 01/03/2021
Terminé le 14/03/2021

 

Auteur: Laure Manel
Editions: Le livre de poche
Pages: 369
Genre: contemporain

Note: ⭐⭐⭐⭐ (4/5)

Résumé:

Alors qu'il s'apprête à vivre le plus beau moment de sa vie avec la naissance de sa fille, Antoine est confronté au plus horrible des drames : la mort de sa femme durant l'accouchement.
Anéanti par la perte de celle qu'il aimait plus que tout, Antoine a du mal à créer du lien avec son bébé jusqu'à ce qu'il embauche Rose, une pétillante jeune femme à l'irrépressible joie de vivre, pour s'occuper du nourrisson.
Parviendra-t-elle à aider Antoine à se révéler comme père et à se reconstruire ?
Il n'est jamais trop tard pour (ré)apprendre à aimer.

Mon avis:

Une lecture émouvante avec des personnages très attachants.
Une écriture fluide et juste, sans écueils.
Laure Manel a su très bien décrire la douleur d’un homme qui devient père et veuf le même jour. Il va devoir apprendre à aimer sa fille, à continuer à vivre malgré le drame d’avoir perdu la femme de sa vie. Cela grâce à une jeune fille pétilante et solaire, une « magicienne » en quelques sorte. Le deuil est donc très bien abordé et traité.
Même si certains évènements sont prévisibles, on ne peut que se laisser gagner par cette histoire.
Par contre, la narration extérieure m’a un peu troublée tout au long de ma lecture, et par moment cela enlève de la densité au roman, dommage.

En résumé, une lecture pleine d’espoir, d’optimisme et de résilience.

La femme au manteau violet

Clarisse Sabard est une auteure que j'apprécie beaucoup. J'aime beaucoup ses récits mêlant passé et présent, agrémentés de secrets familiaux. Ce titre n'y déroge pas.

Commencé le 13/02/2021
Terminé le 28/02/2021

Auteur: Clarisse Sabard
Editions: Charleston
Genre: Contemporain
Pages: 365

Note: ⭐⭐⭐⭐✰ (4.25/5)

Résumé:

2018. La vie de Jo vole en éclats suite à ce qui ne semblait être qu'un banal accident sans gravité ; pourtant, un scanner révèle qu'un anévrisme risque de se rompre à tout moment. 

Le neurologue lui laisse le choix : elle peut être opérée, mais les risques sont importants. Persuadée qu'elle va mourir, Jo se réfugie chez Victor, son grand-père. 

Ce dernier va lui montrer un pendentif qu'il a reçu d'Angleterre quelques années plus tôt, avec pour seule explication ce mot griffonné sur une feuille : « De la part de Charlotte, qui n'a jamais oublié Gabriel. Ce souvenir vous revient de droit. » Victor lui révèle que Gabriel était son frère aîné, décédé lorsqu'il était enfant. 

Jo décide de se rendre à Ilfracombe, dans le Devonshire, afin d'aider son grand-père à résoudre ce mystère, et surtout, de réfléchir à la décision qu'elle doit prendre... 1929. Charlotte et son mari, Émile, quittent leur vignoble d’Épernay pour un voyage d'affaires à New York. Sur place, la jeune femme s'éprend de Ryan, un mystérieux homme d’affaires. Lorsqu'il se rend compte de cette trahison, Émile entre dans une rage folle, la frappe et la laisse pour morte. 

À son réveil, Charlotte se rend compte que son mari est parti ; pire, il lui a pris tous ses papiers. Elle est effondrée : son fils de quatre mois, Gabriel, est resté en France, et sans papiers, elle ne peut pas le rejoindre.

Mon avis:

Encore un excellent roman de Clarisse Sabard avec des personnages tous très attachants.
Dans celui-ci, nous voyageons entre la France, l’Angleterre et New-York, de 1929 à 2018.
Une belle fresque familiale, avec ses secrets et ses personnages féminins forts.
Le récit sur l’Amérique des années trente m’a passionné. 
Ainsi l’époque décrit est celle de la prohibition, de la crise de 1929, du chômage, de la pauvreté, de la ségrégation raciale, mais aussi de la mafia. Merci à l’auteur pour son travail de recherche car ces chapitres sur New-York à cette période sont très bien documentés.
Une histoire touchante et intrigante jusqu’à la fin du roman, avec une dernière révélation.
La plume de l’auteure est fluide et addictive.

En résumé, on n’est pas loin du coup de coeur !